Bonne année 2022 sous le signe du tigre !

Le premier janvier, cette date qui signe pour nous le début de l’année calendaire porte une forte valeur symbolique en Occident mais aussi au Japon. C’est un temps festif qui, à la suite de Noël, apporte joie et lumière au cœur de l’hiver, mais aussi un temps réflexif pour laisser l’année écoulée derrière soi et se projeter vers l’avenir en cherchant à nous améliorer, à nous fixer des objectifs positifs et former des vœux pour notre entourage.

Au Japon depuis le 19ème Siècle le passage à la nouvelle année se fait le 1er Janvier, contrairement au reste de l’Asie qui célèbre le nouvel an chinois début février. La tradition veut que comme pour le zodiaque chinois, les années soient décomptées selon le zodiaque Eto et représentées par un animal et cette année c’est le tigre qui va nous propulser dans un nouveau cycle. 

En France les fêtes héritées de l’antiquité liées à la transition de l’hiver vers le printemps, marquaient le passage à la nouvelle année jusqu’au 16ème siècle et se déroulaient au moment de l’équinoxe vernal du 20 Mars. C’est seulement en 1554 qu’en application du calendrier Grégorien, la date du nouvel an fût fixée au premier Janvier et donc le dernier jour de l’année au 31 décembre, date de la mort de Saint Sylvestre en l’an 335.

Si la tradition toujours vivante de célébrer festivement et bruyamment cette nuit du réveillon, puise ses origines dans des pratiques séculaires destinées à chasser les mauvais esprits, d’autres se sont perdues peu à peu, tel ce besoin d’apurer ses dettes avant la fin de l’année et de rendre tous les objets empruntés et se sont mués dans la simple expression de vœux auspicieux et la prise de bonnes résolutions pour l’année à venir. 

Au Japon en revanche, les célébrations du nouvel an perdurent dans une forme traditionnelle remontant au 7ème siècle et conservent une grande importance pour tous les japonais. Cette fête est en effet la fête familiale la plus célébrée au Japon.

Dans les foyers nippons, tout commence juste après Noël. La maison est nettoyée de fond en comble et le seuil décoré avec un assemblage de bambous et de branches de pin, le kadomatsu. On se débarrasse ainsi rituellement du passé et on se prépare à accueillir les dieux tout en se protégeant des mauvais esprits en accrochant au-dessus des portes d’entrée des cordes tressées Shimenawa. Un rituel de purification qui s’applique aussi aux écoles, aux commerces et aux entreprises.

Que ce soit dans le travail ou la vie privée, toutes les affaires en cours doivent être réglées et les dettes remboursées. On remet les compteurs à zéro.

On envoie aussi les cartes de vœux, les Nengajô, avant le 28 décembre, afin que celles-ci puissent arriver le premier Janvier chez leurs destinataires. Contrairement à la coutume française où les vœux se souhaitent tout au long du mois de Janvier, il est très important au Japon de souhaiter la bonne année le jour même.

Le 31 décembre à minuit on se dirige en famille vers le temple afin de se recueillir, de recevoir une bénédiction, mais aussi de procéder au rite du tirage au sort des omikuji. Ces petits morceaux de papier accrochés aux frontons des temples portent des inscriptions auspicieuses qui selon la croyance, donneront le ton de l’année à venir. On réveillonne ensuite en famille en dégustant de nombreux plats, dont un bouillon contenant des nouilles soba ou udon. 

En cette année du tigre, nous avons demandé à l’artiste marseillais, David Vanadia, d’illustrer pour nous un calendrier que nous offrirons avec vos commandes ou vos achats en boutique. Une façon pour nous de vous remercier pour votre fidélité et de vous souhaiter, à l’instar du tigre, signe de force, de vitalité et d’enthousiasme, de profiter de cette belle énergie pour passer une année exaltante.

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